282 . L’autre finistère (Les Innocents)
Comprendrais-tu ma belle qu'un jour, fatigué
J'aille me briser la voix une dernière fois
A cent vingt décibels contre un grand châtaigner
D'amour pour toi
Trouverais-tu cruel que le doigt sur la bouche
Je t'emmène, hors des villes en un fort, une presqu'île
Oublier nos duels, nos escarmouches, nos peurs imbéciles
On irait y attendre la fin des combats
Jeter aux vers, aux vautours tous nos plus beaux discours
Ces mots qu'on rêvait d'entendre et qui n'existent pas
Y devenir sourd
Il est un estuaire à nos fleuves de soupirs
Où l'eau mêle nos mystères et nos belles différences
J'y apprendrai à me taire et tes larmes retenir
Dans cet autre Finistère aux longues plages de silence
Bien sûr on se figure que le monde est mal fait
Que les jours nous abîment comme de la toile de Nîmes
Qu'entre nous, il y a des murs qui jamais ne fissurent
Que même l'air nous opprime
Et puis on s'imagine des choses et des choses
Que nos liens c'est l'argile des promesses faciles
Sans voir que sous la patine du temps, il y a des roses
Des jardins fertiles
Il est un estuaire à nos fleuves de soupirs
Où l'eau mêle nos mystères et nos belles différences
J'y apprendrai à me taire et tes larmes retenir
Dans cet autre Finistère aux longues plages de silence
Instru s
Car là haut dans le ciel si un jour je m'en vais
Ce que je voudrais de nous emporter avant tout
C'est le sucre, et le miel et le peu que l'on sait
N'être qu'à nous
Il est un estuaire à nos fleuves de soupirs
Où l'eau mêle nos mystères et nos belles différences
J'y apprendrai à me taire et tes larmes retenir
Dans cet autre Finistère aux longues plages de silence
(Ad lib…)
283 . Pour que tu m’aimes encore (Céline Dion)
J´ai compris tous les mots, j´ai bien compris, merci
Raisonnable et nouveau, c´est ainsi par ici
Que les choses ont changé, que les fleurs ont fané
Que le temps d´avant, c´était le temps d´avant
Que si tout zappe et lasse, les amours aussi passent
Il faut que tu saches
J´irai chercher ton cœur si tu l´emportes ailleurs
Même si dans tes danses d´autres dansent tes heures
J´irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m´aimes encore
Pour que tu m'aimes encore
Fallait pas commencer, m´attirer me toucher
Fallait pas tant donner, moi je sais pas jouer
On me dit qu´aujourd´hui, on me dit que les autres font ainsi
Je ne suis pas les autres
Avant que l´on s´attache, avant que l´on se gâche
Je veux que tu saches
J´irai chercher ton cœur si tu l´emportes ailleurs
Même si dans tes danses d´autres dansent tes heures
J´irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m´aimes encore
Je trouverai des langages pour chanter tes louanges
Je ferai nos bagages pour d´infinies vendanges
Les formules magiques des marabouts d´Afrique
J´les dirai sans remords pour que tu m´aimes encore
Je m´inventerai reine pour que tu me retiennes
Je me ferai nouvelle pour que le feu reprenne
Je deviendrai ces autres qui te donnent du plaisir
Vos jeux seront les nôtres, si tel est ton désir
Plus brillante plus belle pour une autre étincelle
Je me changerai en or pour que tu m´aimes encore
Pour que tu m'aimes encore, pour que tu m'aimes encore
Pour que tu m'aimes encore, pour que tu m'aimes encore
Pour que tu m'aimes encore…
284 . Un peu plus près des étoiles (Gold)
Ils ont quitté leurs terres
Leurs champs de fleurs et leurs livres sacrés
Traversés les rizières jusqu'au grand fleuve salé
Sans amour, sans un cri
Ils ont fermé leurs visages de miel
Les yeux mouillés de pluie, les mains tendues vers le ciel
Un peu plus près des étoiles
Au jardin de lumière et d'argent
Pour oublier les rivages brûlants
Un peu plus près des étoiles
A l'abri des colères du vent
A peine un peu plus libres qu'avant
Au pied des murs de pierres
Ils ont brûlé leurs dragons de papier
Refermés leurs paupières sur les chenilles d'acier
Eux qui croyaient vieillir
En regardant grandir leurs enfants
A l'ombre du sourire
Des Bouddhas de marbre blanc
Un peu plus près des étoiles
Au jardin de lumière et d'argent
Pour oublier les rivages brûlants
Un peu plus près des étoiles
A l'abri des colères du vent
A peine un peu plus libres qu'avant
Ils parlent à demi-mots
A mi-chemin entre la vie et la mort
Et dans leurs yeux mi-clos
Du soleil, du soleil brille encore
Une île de lumière
Un cerf volant s'est posé sur la mer
Un vent de liberté
Trop loin, trop loin pour les emporter
Un peu plus près des étoiles
Au jardin de lumière et d'argent
Pour oublier lesrivages brûlants
Un peu plus près des étoiles
A l'abri des colères du vent
A peine un peu plus libres qu’avant (Ad Lib)
285 . Vous les femmes (Julio Iglesias)
Vous les femmes, vous le charme
Vos sourires, nous attirent et nous désarment
Vous les anges, adorables
Et nous sommes, nous les hommes, pauvres diables
Avec des milliers de roses on vous entoure
On vous aime et sans le dire on vous le prouve
On se croit très forts, on pense vous connaître
On vous dit toujours, vous répondez peut-être
Vous les femmes, vous mon drame
Vous si douces, vous la source de nos larmes
Pauvres diables que nous sommes
Vulnérables, misérables, nous les hommes
Pauvres diables, pauvres diables
Instru
Dès qu'un autre vous sourit on a tendance
А jouer plus on moins bien l'indifférence
On fait tout pour se calmer puis on éclate
On est fous de jalousie et ça vous flatte
Vous les femmes, vous le charme
Vos sourires nous attirent et nous désarment
Pauvres diables… que nous sommes
Vulnérables, misérables, nous les hommes
Pauvres diables…Pauvres diables
Pauvres diables
286 . A Paris (Francis Lemarque)
A Paris
Quand un amour fleurit,
Ça fait pendant des s'main's
Deux coeurs qui se sourient,
Tout ça parce qu'ils s'aim'nt
A Paris.
Au printemps
Sur les toits, les girouett's
Tourn'nt et font les coquett's
Avec le premier vent
Qui passe indifférent,
Nonchalant,
Car le vent,
Quand il vient à Paris
N'a plus qu'un seul souci,
C'est d'aller musarder
Dans tous les beaux quartiers
De Paris
Le soleil
Qui est son vieux copain,
Est aussi de la fête
Et comm' deux collégiens
lls s'en vont en goguett'
Dans Paris.
Et la main dans la main,
Ils vont sans se frapper
Regardant en chemin,
Si Paris a changé.
2.Y'a toujours
Des taxis en maraud'
Qui vous chargent en fraude,
Avant le stationn'ment,
Où y'a encor' l'agent
Des taxis.
Au café
On voit n'importe qui,
Qui boit n'importe quoi,
Qui parle avec ses mains,
Et qu'est l'à depuis l' matin,
Au café
Y'a la Seine,
A n'importe quelle heure
Elle a ses visiteurs
Qui la r'gard'nt dans les yeux,
Ce sont ses amoureux
A la Seine.
Et y'a ceux,
Ceux qui ont fait leur lit,
Près du lit de la Seine,
Et qui s' lav'nt à midi
Tous les jours de la s'main'
Dans la Seine.
3.Et les autres,
Ceux qui en ont assez,
Parc' qu'ils en ont vu d' trop
Et qui veul'nt oublier,
Alors ils s' jett'nt à l'eau,
Mais la Seine
EII' préfère
Voir les jolis bateaux
Se promener sur elle,
Et au fil de son eau,
Jouer aux caravell's,
Sur la Seine !
Les ennuis,
Y'en a pas qu'à Paris,
Y'en a dans l' monde entier,
Oui, mais dans l' monde entier,
Y'a pas partout Paris,
V'là l'ennui...
A Paris,
Au quatorze Juillet
A la lueur des lampions,
On danse sans arrêt,
Au son d' l'accordéon,
Dans les rues.
Depuis qu'à Paris, on a pris la Bastille,
Dans tous les faubourgs,
Et à chaque carr'four,
Il y a des gars, et il y a des fill's
Qui sur les pavés,
Sans arrêt, nuit et jour,
Font des tours,
Et des tours,
A Paris.
287 . Ballade Irlandaise (Bourvil)
Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Un jour de neige embaumé de lilas,
Jamais on ne le verra.
Qu'est ce que ça peut faire ?
Qu'est ce que ça peut faire ?
Tu dors auprès de moi,
Près de la rivière,
Où notre chaumière
Bat comme un cœur plein de joie.
Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Mais dans mes bras, quelqu'un d'autre que toi,
Jamais on ne le verra.
Qu'est ce que ça peut faire ?
Qu'est ce que ça peut faire ?
Tu dors auprès de moi.
L'eau de la rivière,
Fleure la bruyère,
Et ton sommeil est à moi.
Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Un jour de neige embaumé de lilas,
Jamais on ne le verra.
Qu'est ce que ça peut faire ?
Qu'est ce que ça peut faire ?
Toi tu seras toujours là