49. Emmenez-moi (Charles Aznavour)
Vers les docks, où le poids et l'ennui me courbent le dos
Ils arrivent, le ventre alourdi de fruits, les bateaux
Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux des idées vagabondes
Aux reflets de ciel bleu, de mirages
Traînant un parfum poivré de pays inconnus
Et d'éternels étés, où l'on vit presque nu, sur les plages
Moi qui n'ai connu, toute ma vie que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris en virant de bord
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Dans les bars, à la tombée du jour, avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour, un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée m'enlève et me dépose
Un merveilleux été, sur la grève
Où je vois, tendant les bras,
L'amour qui, comme un fou, court au devant de moi
Et je me pends au cou de mon rêve
Quand les bars ferment, et que les marins rejoignent leurs bords
Moi je rêve encore jusqu'au matin, debout sur le port
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Un beau jour, sur un raffiot craquant de la coque au pont
Pour partir, je travaillerai dans la soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant, sur des îles lointaines,
Où rien n'est important que de vivre
Où les filles alanguies vous ravissent le coeur
En tressant, m'a-t-on dit de ces colliers de fleurs qui enivrent
Je fuirai, laissant là mon passé, sans aucun remords
Sans bagage et le coeur libéré, en chantant très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
50. Encore Et Encore (Francis Cabrel)
D'abord vos corps qui se séparent
T'es seule dans la lumière des phares
T'entends à chaque fois que tu respires
Comme un bout de tissu qui se déchire
Et ça continue encore et encore
C'est que le début d'accord, d'accord...
L'instant d'après le vent se déchaîne
Les heures s'allongent comme des semaines
Tu te retrouves seule assise par terre
A bondir à chaque bruit de portière
Et ça continue encore et encore
C'est que le début d'accord, d'accord...
Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C'est toujours le même film qui passe
T'es toute seule au fond de l'espace
T'as personne devant...personne...
La même nuit que la nuit d'avant
Les mêmes endroits deux fois trop grands
T'avances comme dans des couloirs
Tu t'arranges pour éviter les miroirs
Et ça continue encore et encore
C'est que le début d'accord, d'accord...
Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C'est toujours le même film qui passe
T'es toute seule au fond de l'espace
T'as personne devant...personne...
Faudrait que t'arrives à en parler au passé
Faudrait que t'arrives à ne plus penser à ça
Faudrait que tu l'oublies à longueur de journée
Dis-toi qu'il est de l'autre côté du pôle
Dis-toi surtout qu'il ne reviendra pas
Et ça te fait marrer les oiseaux qui s'envolent
Les oiseaux qui s'envolent
Tu comptes les chances qu'il te reste
Un peu de son parfum sur ta veste
Tu avais dû confondre les lumières
D'une étoile et d'un réverbère
Et ça continue encore et encore
C'est que le début d'accord, d'accord...
Y'a des couples qui se défont
Sur les lames de son plafond
C'est toujours le même film qui passe
T'es toute seule au fond de l'espace
T'as personne devant...personne...
51. Encore un matin (J.J. Goldman)
Encore un matin, un matin pour rien
Une argile au creux de mes mains
Encore un matin sans raison ni fin
Si rien ne trace son chemin
Matin pour donner ou bien matin pour prendre
Pour oublier ou pour apprendre
Matin pour aimer, maudire ou mépriser
Laisser tomber ou résister
Encore un matin qui cherche et qui doute
Matin perdu cherche une route
Encore un matin du pire ou du mieux
A éteindre ou mettre le feu
Un matin ça ne sert à rien
Un matin sans un coup de main
Ce matin, c'est le mien, c'est le tien
Un matin …de rien… pour en faire
Un rêve plus loin
Encore un matin, ou juge ou coupable
Ou bien victime ou bien capable
Encore un matin, ami, ennemi
Entre la raison et l'envie
Matin pour agir ou attendre la chance
Ou bousculer les évidences
Matin innocence, matin intelligence
C'est toi qui décides du sens
Un matin ça ne sert à rien
Un matin sans un coup de main
Ce matin, c'est le mien, c'est le tien
Un matin …de rien… pour en faire
Un rêve plus loin
Instru
Un matin ça ne sert à rien
Un matin sans un coup de main
Ce matin, c'est le mien, c'est le tien
Un matin …de rien… pour en faire
Un rêve plus loin
Encore un matin !
52. Et moi, et moi, et moi (Jacques Dutronc)
Sept cent millions de chinois
Et moi, et moi, et moi
Avec ma vie, mon petit chez-moi
Mon mal de tête, mon point au foie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Quatre-vingt millions d'indonésiens
Et moi, et moi, et moi
Avec ma voiture et mon chien
Son Canigou quand il aboie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Trois ou quatre cent millions de noirs
Et moi, et moi, et moi
Qui vais au brunissoir
Au sauna pour perdre du poids
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Trois cent millions de soviétiques
Et moi, et moi, et moi
Avec mes manies et mes tics
Dans mon petit lit en plume d'oie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinquante millions de gens imparfaits
Et moi, et moi, et moi
Qui regarde Catherine Langeais
A la télévision chez moi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Neuf cent millions de crève-la-faim
Et moi, et moi, et moi
Avec mon régime végétarien
Et tout le whisky que je m'envoie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinq cent millions de sud-américains
Et moi, et moi, et moi
Je suis tout nu dans mon bain
Avec une fille qui me nettoie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinquante millions de vietnamiens
Et moi, et moi, et moi
Le dimanche à la chasse au lapin
Avec mon fusil, je suis le roi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
Cinq cent milliards de petits martiens
Et moi, et moi, et moi
Comme un con de parisien
J'attends mon chèque de fin de mois
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie
53. Ex-fan des sixties (Jane Birkin)
Ex-fan des sixties, petite Baby Doll
Comme tu dansais bien le Rock 'n 'Roll
Ex-fan des sixties où sont tes années folles
Que sont devenues toutes tes idoles
Où est l'ombre des Shadows
Des Byrds, des Doors
Des Animals, des Moo..dy Blues
Séparés Mac Cartney, Georges Harrison
Et Ringo Starr et John Lennon
Ex-fan des sixties, petite Baby Doll
Comme tu dansais bien le Rock 'n 'Roll
Ex-fan des sixties où sont tes années folles ?
Que sont devenues toutes tes idoles ?
Disparus Brian Jones, Jim Morrison
Eddy Cochran, Buddy - Holly
Idem Jimi Hendrix, Otis Redding
Janis Joplin, T.Rex, Elvis Repeat Ad Lib
54. Fallait pas commencer (Lio)
Dis-moi, c'est vrai que tu me trompes
Depuis 6 mois avec ma meilleure amie
Dis-moi ? Je parie que t'as bien ri de moi
Ça mon vieux tu vas... Ça mon vieux tu vas...
Ça mon vieux tu vas me le payer !
La vengeance est un plat qui se mange froid
Et tu vas te glacer d'effroi
En constatant qu’mon appétit
Est loin d'être petit, petit
Tu peux prendre tes jambes à ton cou
Vite avant que je te le torde
Ce qui ressemblerait encore beaucoup trop
A de la miséricorde
Tu regrettes tes écarts
Mais maintenant c'est trop tard
Mon vieux t'es un connard, avec un grand C
Fallait pas commencer
Tu regrettes tes écarts
Mais maintenant c'est trop tard
Mon vieux t'es un connard, avec un grand C
Fallait pas commencer
Monsieur muscle est fier de ses attributs
Apprends que dès l'antiquité
Les guerrières de certaines tribus
Soignaient ce genre de vanité
Tu peux prendre tes jambes à ton cou
Vite avant que je te le torde
Ce qui ressemblerait encore beaucoup trop
A de la miséricorde
Tu regrettes tes écarts
Mais maintenant c'est trop tard
Mon vieux t'es un connard, avec un grand C
Fallait pas commencer
Tu regrettes tes écarts
Mais maintenant c'est trop tard
Mon vieux t'es un connard, avec un grand C
Fallait pas !
Ça mon vieux tu vas...
Ça mon vieux tu vas...
Ça mon vieux tu vas me le payer !
La vengeance est un plat qui se mange froid
Et tu vas te glacer d'effroi
En constatant qu’mon appétit
Est loin d'être petit, petit
Tu peux prendre tes jambes à ton cou
Vite avant que je te le torde
Ce qui ressemblerait encore beaucoup trop
A de la miséricorde
Tu regrettes tes écarts
Mais maintenant c'est trop tard
Mon vieux t'es un connard, avec un grand C
Fallait pas commencer
Tu regrettes tes écarts
Mais maintenant c'est trop tard
Mon vieux t'es un connard, avec un grand C
Fallait pas !
Instru
Oulala, lalala, la
Oulala, lala
55. Femme libérée (Cookie Dingler)
Elle est abonnée á Marie Claire
Dans Le nouvel Ob's elle ne lit que Bretecher
Le monde y a longtemps qu'elle fait plus semblant
Elle a acheté Match en cachette c'est bien plus marrant
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c'est pas si facile (Bis)
Au fond de son lit un macho s'endort
Qui ne l'aimera pas plus loin que l'aurore
Mais elle s'en fout, elle s'éclate quand même
Et lui ronronne… des tonnes de "je t'aime"
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c'est pas si facile (Bis)
Sa première ride lui fait du souci
Le reflet du miroir pèse sur sa vie
Elle rentre son ventre á chaque fois qu'elle sort
Même dans "Elle" ils disent qu'il faut faire des efforts
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c'est pas si facile (Bis)
Elle fume beaucoup elle a des avis sur tout
Elle aime raconter qu'elle sait changer une roue
Elle avoue son âge celui de ses enfants
Et goute même un p'tit joint de temps en temps
Ne la laisse pas tomber
Elle est si fragile
Etre une femme libérée tu sais c'est pas si facile (Ad Lib)
56. Fever (Peggy Lee)
Never know how much I love you
Never know how much I care
When you put your arms around me
I get a fever that's so hard to bear
You give me fever when you kiss me
Fever when you hold me tight
Fever in the mornin', fever all through the night
Sun lights up the day time
Moon lights up the night
I light up when you call my name
And you know I'm gonna treat you right
You give me fever when you kiss me
Fever when you hold me tight
Fever in the mornin', fever all through the night
Everybody's got the fever
That is somethin' you all know
Fever isn't such a new thing, fever started long ago
Romeo loved Juliet
Juliet she felt the same
When he put his arms around her
He said, "Julie baby you're my flame"
Thou giveth fever, when we kisseth
Fever with thy flaming youth
Fever I'm on fire, fever yeah I burn forsooth
Captain Smith and Pocahontas
Had a very mad affair
When her daddy tried to kill him
She said "daddy oh don't you dare"
"He givess me fever with his kisses"
"Fever when he holds me tight"
"Fever, I'm his misses", "Daddy won't you treat him right?"
Now you've listened to my story
Here's the point that I have made
Chicks were born to give you fever
Be it Fahrenheit or centigrade
They give you fever when you kiss them
Fever if you live and learn, fever till you sizzle
What a lovely way to burn, what a lovely way to burn
What a lovely way to burn, what a lovely way to burn